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Programmation neuro-linguistique : des formations sur décalogue

Publié en ligne le 25 mars 2024 - Psychologie -

Des champs de la psychologie scientifique, complexes dans leur nature, comme la personnalité, le langage, ou encore le fonctionnement cognitif, ont été récupérés et transformés au service d’une technique de développement personnel : la « programmation neuro-linguistique » ou PNL. Cette technique est sans fondement rationnel, mais pas sans risque. Elle est largement exploitée par des cabinets de coaching qui en font un commerce rentable auprès des entreprises, dans le cadre notamment de la formation professionnelle. Le but affiché : atteindre « l’excellence humaine » [1]. Exégèse d’une pensée magique.

Une discipline bien difficile à suivre…

La PNL paraît être assise, en toute première approche, sur des champs académiques comme la psychologie du langage ou les neurosciences, et pourrait donner le sentiment d’une discipline à la scientificité établie. En effet, elle s’articule autour de trois notions en interaction qui forment une sorte de trinité du comportement :

  • la programmation du mental et des habitudes de pensée, fondée sur le fait que nous enregistrerions des façons de penser et de nous comporter qui finissent par constituer des « logiciels cérébraux » (terme utilisé par de nombreux sites de coaching PNL) ;
  • le système nerveux, support physique de ces « logiciels cérébraux » ;
  • et enfin le langage, à la fois verbal et non verbal, qui serait le reflet de nos pensées.

Pourtant, naviguer quelques minutes sur Internet suffit pour émousser cette première impression et introduire le doute : on lit en effet dans les pages du portail international de la PNL [2] que celle-ci « étudie l’expérience humaine » et qu’elle « est donc avant tout un champ d’études et certainement pas une théorie, ni une science, ni un modèle de thérapie, ni une technique bien précise ou un truc à la mode ». Selon le site du magazine Psychologie [3], la PNL consiste plutôt en un « ensemble de techniques de communication et de transformation de soi ». Sur le site de l’Association française de PNL [4], on trouve un article dans lequel l’auteur définit de son côté la PNL comme « une nouvelle technologie de la communication et du changement, développée et enseignée à travers le monde ». Et on continue de s’embrumer l’esprit lorsqu’on exhume des publications décrivant la PNL tantôt comme une thérapie brève (par exemple [5]), tantôt comme « une approche pragmatique dans le domaine de la psychologie appliquée » [6], quand elle n’est pas carrément qualifiée de « philosophie de vie » [2]. Dans un article critique paru en 2004 dans les colonnes de Science et pseudo-sciences, le psychologue Christian Balicco concédait quant à lui que donner une définition de la PNL semblait impossible tant sa diversité était importante [7].

Alors, la PNL est-elle un champ d’études, une technique, une technologie, une thérapie, une approche, une science, une philosophie ? En vérité, rien de tout cela. La PNL s’apparente bien davantage à une catéchèse pseudo-scientifique.

… fondée sur un décalogue et quelques idoles…

La PNL a été fondée dans les années 1970 par deux Américains de l’université de Santa Cruz, le linguiste John Grinder et le psychologue et mathématicien, alors étudiant, Richard Bandler, tous deux convaincus que les décideurs et les leaders sont des gens qui communiquent et se comportent suivant certaines stratégies [8]. Elle fut ensuite enrichie par d’autres, comme David Gordon ou encore Robert Dilts, auteur prolixe (il publia près de vingt ouvrages sur le sujet dont plusieurs traduits en français), fondateur d’une « Université de la PNL » située en Californie et qui propose des formations et des séminaires à un public international [9].

L’objectif affiché de la PNL est donc de « modéliser les savoir-faire et savoir-être de gens de talent dans leur domaine pour les retransmettre à d’autres qui en auraient besoin » [10].

La Séduction de Merlin(détail), Edward Burne-Jones (1833-1898)

Pour ce faire, les propagateurs de la PNL s’évertuent à caractériser et standardiser le comportement des gens supposés brillants et à respecter des postulats ayant valeur de principes de vie. Il existe ainsi une dizaine de postulats, que l’on appelle dans le jargon de la PNL des « présupposés » – certains diraient des commandements – qui n’ont pas à être démontrés mais doivent constituer un système de croyances à mettre en pratique (voir encadré ci-dessous).

Ces présupposés seraient issus de la synthèse de nombreux champs de pensée différents : « la sémantique générale, la grammaire transformationnelle, la théorie des systèmes, la cybernétique, le pragmatisme, la phénoménologie et le positivisme logique » [11]. À titre d’illustration, citons quelques-uns de ces postulats : « plus on a de choix, mieux c’est » ; « il est possible de reproduire les performances des autres » ; ou encore « l’échec n’existe pas, il n’y a que du feedback » [12] (voir les encadrés ).

Une croyance à accepter comme un axiome


Robert Dilts, l’un des plus importants théoriciens de la PNL, définit les fondements de cette pratique comme des sortes d’axiomes qu’il faut accepter sans preuve possible.

« Les présuppositions fondamentales de la PNL constituent l’épistémologie de base sur laquelle la méthodologie et la technologie PNL est construite. Elles sont comme les concepts fondamentaux de la géométrie euclidienne. Et, de même que la notion d’Euclide du “point”, les présuppositions de base de la PNL ne peuvent pas être “prouvées” d’aucune manière objective que ce soit. Vous ne pouvez par exemple pas objectivement “prouver” qu’il y a vraiment “une intention positive” derrière un comportement particulier ; c’est pourquoi on considère cette intention positive comme une “présupposition”. De même, on ne peut pas “prouver” que la “carte n’est pas le territoire” et “qu’il n’y a pas une seule bonne carte du monde”. Ces présuppositions font partie de “l’épistémologie” de base de la PNL – elles représentent les croyances de base sur lesquelles le reste du modèle est constitué.

Ainsi, en acceptant les présuppositions que “la carte n’est pas le territoire” ou “une intention positive se trouve derrière chaque comportement”, on fait en fin de compte un acte de foi. Si nous acceptons ces présuppositions, elles seront alors présentes dans notre expérience, ou nous les créerons, plutôt que d’attendre la preuve de leur “véracité”. »

Source :
Dilts R, « Présupposés de la PNL », Institut Repère, 16 janvier 2010. Sur institut-repere.com

Armés de modèles à idolâtrer et d’une table d’une dizaine de commandements à suivre et à prêcher, les zélateurs de la PNL proposent de développer et d’appliquer des outils et des techniques devant permettre au pratiquant d’améliorer son comportement et de tendre vers « l’excellence humaine ». Les outils de la PNL seraient « des modes de pensées », comme par exemple l’« ancrage », « un processus simple et naturel qui consiste à associer un état interne (émotion, ressenti) à un stimulus externe » [13], la « métaphore », « une analogie de la structure de la problématique d’un sujet dans laquelle on cherche à ce que ce sujet s’y identifie [et qui] permet de parler de la problématique d’une personne en faisant semblant qu’on parle d’autre chose » [14], ou encore des modes d’interprétation comme les « accès oculaires ». Ce dernier outil consiste à observer les mouvements involontaires des yeux de son interlocuteur pour y repérer ses opérations mentales, et déterminer, entre autres choses, s’il ment [15].

Ces différents outils sont combinés et intégrés au sein de nombreuses techniques, consistant en des « séquences d’action permettant d’identifier, d’accéder et d’appliquer les ressources nécessaires à l’atteinte d’un résultat » [12]. On peut citer la technique pour surmonter une allergie [16], considérée comme « une phobie du système immunitaire » et traitable selon les prédicateurs de la PNL par un travail sur son mental ; ou encore la technique IMO (intégration des mouvements oculaires), proche de l’EMDR (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires), et que l’on prétend efficace dans le traitement de troubles psychologiques [17].

Liste des présupposés en PNL


Cette liste est plus ou moins variable d’un auteur à l’autre, d’un cabinet de conseil à un autre, mais sans que le sens général ne soit modifié. Exemple tiré d’un site de formation professionnel [1] :

  1. La carte n’est pas le territoire
  2. Tout comportement est sous-tendu par une intention positive
  3. On ne peut pas ne pas communiquer
  4. Nous ne sommes pas nos comportements
  5. Corps et esprit agissent l’un sur l’autre
  6. Il est possible de reproduire les performances des autres
  7. Le sens de ce que nous communiquons est dans la réponse que nous obtenons
  8. Plus on a de choix, mieux c’est
  9. Chaque personne a en elle toutes les ressources pour obtenir ce qu’elle veut
  10. L’échec n’existe pas, il n’y a que du feedback
  11. Si vous n’atteignez pas votre objectif avec un comportement, changez ce comportement.

Source : Duluc A, « Les présupposés en PNL », Cegos, 2023. Sur cegos.fr

La PNL, avec ses modèles, ses présupposés, et ses techniques, est déployée dans de nombreux domaines : ses praticiens prétendent pouvoir traiter des troubles graves comme, nous l’avons dit, les allergies, mais aussi la maladie de Parkinson ou encore des cancers [18]. La PNL est parfois convoquée pour remédier aux troubles anxieux, aux états dépressifs [19]. Et elle semble particulièrement utilisée dans le cadre du développement des compétences professionnelles [20] afin d’enseigner, par exemple, à un commercial comment adapter son comportement et son langage pour mieux séduire son client.

… et qui a les attributs d’une pseudo-science

La démarche scientifique est un processus bâti sur la formulation d’hypothèses et leur vérification expérimentale. Elle permet d’ajuster notre compréhension du monde à la réalité. La démarche pseudo-scientifique est l’exact opposé : elle cherche à biaiser la connaissance de la réalité pour l’ajuster à une conception préconçue et figée du monde. À cette fin, les pseudo-scientifiques mettent en place de nombreuses stratégies : détournement de concepts scientifiques, recours à la subjectivité de l’expérimentateur ou de l’expérimenté, appel à la tradition ou à la nature, biais de confirmation, biais de généralisation, arguments d’autorité…

La PNL repose sur plusieurs de ces sophismes. Elle détourne des résultats scientifiques, en particulier ceux issus des neurosciences, et les manie en dehors de leur périmètre de validité (c’est le cas par exemple du concept de « neurone-miroir », embrigadé dans les discours de la PNL sur la façon de modifier son propre comportement en imitant celui d’un individu brillant [21]). Elle théorise inutilement un certain nombre de banalités qu’elle utilise à l’appui de techniques ésotériques (pour une vue d’ensemble de ces techniques, voir [22]). La PNL construit par ce biais un discours fondé sur un ensemble choisi de concepts existants ou inventés, sans le soumettre aux fourches caudines de la vérification expérimentale. C’est ainsi que peut naître une théorie farfelue liant les directions du regard aux opérations mentales (voir dans ce numéro l’article de Hugues Delmas et Céline Paeye sur les mouvements oculaires).

La PNL généralise ses principes à une grande diversité d’applications, depuis la performance au travail jusqu’aux traitement des cancers en passant par le développement personnel. C’est parce qu’elle est libérée du couperet de la vérification expérimentale qu’elle peut s’adapter ainsi sans limite à toutes les applications, à la façon d’une formule magique.

Le Marchand d’images, Alexandre Antigna (1817-1878)

En développant un système de croyances, et en faisant de l’individu son propre sujet d’examen, elle renforce et exploite le biais de confirmation et les erreurs d’attribution causale. Voici un cas concret : celui d’Anthony Robbins, auteur de l’ouvrage Pouvoir illimité [23]. Il s’est fait connaître en marchant sur des braises grâce, selon lui, aux techniques de préparation mentale de la PNL. Il confie dans son ouvrage : « La marche sur le feu est une expérience de pouvoir personnel, un exemple des possibilités que nous recelons en nous. » On trouve sur Internet des témoignages [24, 25] de personnes qui, inspirées de son exemple, ont également réussi à marcher sur le feu et ont été convaincues de la puissance de la PNL. Celle-ci n’a pourtant rien à voir dans cette « prouesse ». En 1992, le biophysicien Henri Broch marchait lui aussi, pieds nus, sur des braises devant les locaux du groupe de laboratoires de Marseille du CNRS, sans se brûler. Il nous confirme, dans son ouvrage Devenez sorcier, devenez savant [26] qu’« il n’est en rien nécessaire de faire appel à des explications paranormales, parapsychologiques ou surnaturelles pour expliquer le phénomène de marche sur le feu » : la brièveté du contact, la faiblesse de la pression exercée par le pied lors d’une marche « calme », la mauvaise conductivité thermique du charbon, la bonne capacité calorifique des pieds, tout cela suffit à expliquer qu’on peut ne pas se brûler…

La PNL ne fait d’ailleurs guère illusion dans la communauté scientifique. Dès les années 1980, son efficacité était questionnée. En 1984, une analyse de la littérature scientifique concluait à l’absence de preuve des fondements de la PNL [27]. Trois ans plus tard, le même auteur précisait [28] que « la recherche sur la PNL a toujours montré très peu d’effets significatifs qui appuient ses allégations ». Plus récemment, une analyse [29] portant sur 35 années de recherche dans le domaine de la PNL concluait que sur 33 études, 18,2 % montraient des résultats soutenant les principes de la PNL, 54,5 % obtenaient des résultats non favorables aux principes de la PNL et 27,3 % rapportaient des résultats incertains. En 2012, une revue systématique de la littérature a permis de conclure qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour soutenir des pratiques thérapeutiques basées sur la PNL [30]. Plusieurs autres auteurs ont souligné l’absence de démonstration convaincante quant à la capacité de la PNL à améliorer les performances individuelles ou celles des organisations [31, 32].

Le Dieu protecteur Nezha marche sur le feu, anonyme chinois (1850), Coll. Wellcome

L’anthropologue médical Jean Langford considère quant à lui la PNL comme une religion qui tente de marier la magie de la pratique populaire à la science de la médecine professionnelle… [33]

La patapsychologie des gourous

Simpliste et figée dans sa vision du monde, mais suffisamment sophistiquée – pour ne pas dire alambiquée – dans son discours pour y amalgamer des résultats sortis de leur contexte, des banalités, ou encore des observations non quantifiées, la PNL réussit à convertir, au sein des entreprises, salariés et managers à la recherche de techniques de développement personnel améliorant leurs performances. L’offre de formation est d’ailleurs pléthorique. Mais le « millefeuille argumentatif » [34] confectionné par les apôtres de la PNL, qui n’a rien d’une démonstration, masque la nature de cette pratique qui pourrait être décrite comme la religion de la manipulation mentale. Ainsi, le psychosociologue clinicien Elwis Potier considère la PNL comme une tentative de « codification et de reprogrammation » de la personnalité des individus qu’il juge « contraire aux valeurs démocratiques et, de ce fait, irrémédiablement incompatible avec les principes et les finalités d’une authentique éducation populaire » [35]. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la PNL fait partie de la trousse à outils de certains gourous et que la Miviludes [36], l’organisme interministériel de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, saisie à propos de son introduction dans un cursus d’élèves infirmiers, la considère comme faisant partie des pratiques pouvant « être d’une efficacité redoutable dans le processus d’emprise »…

Références


1 | « PNL Programmation neurolinguistique : une modélisation de l’excellence humaine ». Sur seminaire-coaching-pnl.fr
2 | Monsempès JL, « Définir et comprendre la PNL », site PNLNLP professionnel, rubrique « Qu’est-ce que la PNL ? ». Sur pnl-nlp.com
3 | « PNL : tout savoir sur la programmation neuro-linguistique », Psychologies, 21 juin 2023. Sur psychologies.com
4 | Pyronnet P, « L’intention première de la PNL », Cohésion International, 2021. Sur nlpnl.eu
5 | Pannozzo-Mochon D, La Programmation neuro-linguistique ou le fabuleux destin d’une thérapie brève, Quintessence, 2009.
6 | « Définition de la PNL », Wiki PNL, 19 juin 2020. Sur wikipnl.fr
7 | Balicco C, « La programmation neurolinguistique ou l’art de manipuler ses semblables », SPS n° 243, juillet 2004. Sur afis.org
8 | Chiche S, « La Structure de la magie, 1975-1976 : Richard Bandler et John Grinder », Sciences Humaines, 31 octobre 2019. Sur scienceshumaines.com
9 | NLP University International, « What is NLP University ?“, 2023. Sur nlpu.com
10 | Thiry A, « La PNL », in La Pédagogie PNL, De Boeck, 2014, chapitre 1, 13-25.
11 | Dilts R, « Présupposés de la PNL », Institut Repère, 16 janvier 2010. Sur institut-repere.com
12 | « Outils, modèles et techniques de la PNL », site PNL-NLP professionnel, rubrique « Se former à la PNL ». Sur pnl-nlp.com
13 | « Ancrage », Wiki PNL, 13 avril 2020. Sur wikipnl.fr
14 | « Métaphore », Wiki PNL, 13 avril 2020. Sur wikipnl.fr
15 | « PNL : les yeux en programmation neurolinguistique », site Vous Mentez - La référence sur le mensonge, 27 mars 2017 sur vousmentez.com
16 | « Surmonter une allergie physique », Wiki PNL, 26 février 2021. Sur wikipnl.fr
17 | « La technique IMO/EMI », site Formation thérapeute, 2023. Sur formation-therapeute.com
18 | Complete guide to complementary & alternative cancer therapies, American Cancer Society, 2009.
19 | Bolstad R, Hamblett M, « Un abord PNL de l’anxiété », Wiki PNL, 3 décembre 2020. Sur wikipnl.fr
20 | Nouvion AL, « Le coaching PNL : une profession en plein essor », Société internationale des coachs PNL, 18 novembre 2015. Sur sicpnl.org
21 | Thompson R, “Mirror neurons : the neuro-psychology of NLP modelling”, Inspiritive. 2023. Sur inspiritive.com
22 | « Types de techniques en PNL », Wiki PNL, 2 décembre 2020. Sur wikipnl.fr
23 | Robbins A, Pouvoir illimité : changer la vie avec la PNL, J’ai Lu, 2008.
24 | Van Onacker D, « Marche sur le feu et PNL : ce n’est pas “magique” ! », site web, 8 juillet 2016. Sur daniel-vanonacker.xyz
25 | « Le jour où j’ai marché sur le feu avec Anthony Robbins », site LeCoachRebelle, 5 novembre 2016. Sur lecoachrebelle.com
26 | Broch E, Charpak G, Devenez sorcier, devenez savant, Odile Jacob, 2003.
27 | Sharpley CF, “Predicate matching in NLP : a review of research on the preferred representational system”, Journal of Counseling Psychology, 1984, 31 :238-48.
28 | Sharpley, CF, “Research findings on neurolinguistic programming : nonsupportive data or an untestable theory ?” Journal of Counseling Psychology, 1987, 34 :103-7.
29 | Witkowski T, “Thirty-five years of research on Neuro-Linguistic Programming : NLP Research Data Base, state of the art or pseudoscientific decoration ?” Polish Psychological Bulletin, 2010, 41 :58-66.
30 | Sturt J et al., “Neurolinguistic programming : a systematic review of the effects on health outcomes”, Br J Gen Pract, 2012, 62 :757-64.
31 | von Bergen CW et al., “Selected alternative training techniques in HRD”, Human Resource Development Quaterly, 1997, 8 :281-94.
32 | Druckman D, “Be all that you can be : enhancing human performance”, Journal of Applied Social Psychology, 2004, 34 :2234-60.
33 | Langford JM, “Medical mimesis : healing signs of a cosmopolitan ‘Quack’”, American Ethnologist,1999, 26 :24-46.
34 | Bronner G, « Mille-feuilles argumentatifs : de puissants vecteurs de crédulité », SPS n° 337, juillet 2021. Sur afis.org
35 | Potier E, « Critique de l’idéologie de la programmation neurolinguistique (PNL) », Pour, 2008, 199 :22-8.
36 | Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, in Santé et dérives sectaires : guide, La documentation française, 2018.


Thème : Psychologie

Mots-clés : Pseudo-science