Homéopathie : êtes-vous carbonique, phosphorique ou fluorique ?
Publié en ligne le 17 décembre 2024 - Médecines alternatives -Faut-il encore présenter l’homéopathie ? Tout le monde sait de quoi il s’agit, ou en tout cas pense le savoir. Pourtant, au-delà de la fameuse dilution homéopathique, ses fondements restent assez obscurs pour la plupart des gens, y compris parmi les consommateurs réguliers. Beaucoup pensent notamment que les « médicaments homéopathiques » (voir encadré) ne sont faits qu’à partir de plantes. Ce n’est pas toujours le cas, et certains sont fabriqués avec des composés minéraux, animaux, voire humains.
Les médicaments homéopathiques à base de minéraux sont nombreux et très variés, et certains sont surprenants : sel de table (Natrum muriaticum), cendre volcanique d’Islande (Hekla lava), ou encore uranium radioactif (Uranium nitricum). De même pour les médicaments issus de souches animales : sécrétion de glande anale de putois (Mephitis putorius), abeilles mises vivantes à macérer (Apis mellifica), ou même cœurs et foies putréfiés de canards de Barbarie (Oscillococcinum).
Certains médicaments nommés nosodes sont même à base de tissus ou de liquides issus de malades : exsudat de chancre syphilitique (Luesinum), pus urétral de blennorragie (Medorrhinum), glaire de coquelucheux (Pertussinum).
Mieux encore : « Rayons X » est préparé à partir d’une solution irradiée par des rayons X, diluée et dynamisée, utilisé contre les brûlures de radiothérapie. Mais le laboratoire Boiron semble avoir récemment arrêté de le produire.
Des laboratoires plus audacieux ont commercialisé des médicaments prétendument à base de tyrannosaure [1], de débris du mur de Berlin [2] ou encore de trou noir [3]. Mais il n’y a probablement pas grand monde pour y accorder du crédit, même chez les homéopathes convaincus.
Tout médicament, avant commercialisation, doit obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM). Cette autorisation, délivrée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), repose normalement sur un dossier complet remis par l’entreprise qui décrit les indications thérapeutiques pour lesquelles le médicament est autorisé (les maladies qu’il cible), sa posologie (dose et souvent durée du traitement) et le profil des patients auxquels il est destiné. Cette autorisation résulte d’une analyse de son efficacité, des bénéfices attendus, mais également des risques encourus (effets secondaires).
Les produits homéopathiques bénéficient d’un statut dérogatoire. Ils peuvent obtenir leur statut de médicament sans avoir à suivre la procédure d’AMM, en se contentant d’un simple « enregistrement ». Pour cela, ils doivent respecter un certain nombre de conditions : « administration par voie orale ou externe, absence d’indication thérapeutique particulière sur l’étiquetage ou dans toute information relative au produit, degré de dilution garantissant l’innocuité du médicament ».
Si la procédure d’enregistrement ne s’applique pas, les produits homéopathiques ont accès à une « AMM simplifiée » : selon le Code de la santé publique, il suffit alors de produire une « référence détaillée à la littérature publiée et reconnue dans la tradition de la médecine homéopathique pratiquée en France » montrant « que l’usage homéopathique du médicament ou des souches homéopathiques le composant est bien établi et présente toutes garanties d’innocuité ».
Similitude : la base de l’homéopathie
Le principe de similitude est le principe fondateur de l’homéopathie, et c’est d’ailleurs de lui que vient le nom de la discipline (homéos signifie « semblable » en grec ancien). Ce principe énonce qu’une substance provoquant des symptômes chez un individu sain peut guérir ces mêmes symptômes chez une personne malade. Ainsi, il suffirait d’identifier les effets d’une substance sur des individus sains pour savoir dans quels cas utiliser cette même substance comme médicament. On appelle « pathogénésie » la liste de symptômes d’une substance. Il n’existe aucune preuve de ce postulat, qui est pourtant la base même de l’homéopathie et reflète surtout une vision naïve de la santé datant d’avant la découverte des mécanismes qui causent véritablement les maladies et expliquent leurs symptômes (prolifération de virus, de bactéries ou de cellules cancéreuses, destruction ou défaillance de certaines cellules, etc.). Puisqu’elle passe par ces pathogénésies, l’homéopathie est symptomatique : il n’est pas nécessaire de déterminer la cause des maladies pour les traiter.
Ce principe repose en fait essentiellement sur une intuition : en 1790, Samuel Hahnemann, fondateur de l’homéopathie, affirme avoir ressenti des symptômes similaires à ceux du paludisme après des prises de quinquina, plante alors connue pour son action contre le paludisme. Tout le reste découle de cette anecdote.
Pourtant, si le principe de similitude était vrai, les listes des effets secondaires des médicaments correspondraient plus ou moins aux symptômes des maladies contre lesquels ils seraient efficaces. Ce n’est pas le cas, bien au contraire. Si l’on met en effet de côté les médicaments traitant la cause d’une maladie (comme les antibiotiques) pour ne regarder que les médicaments utilisés pour traiter des symptômes, on a des exemples du contraire : les médicaments contre l’hypertension provoquent des hypotensions, certains antidiabétiques causent des hypoglycémies, etc.
Le parallèle avec la vaccination est parfois mis en avant. Pourtant, cela n’a rien à voir : la vaccination a pour objectif de stimuler le système immunitaire pour que celui-ci puisse empêcher une infection à venir, alors que l’homéopathie affirme traiter des symptômes déjà installés, sans qu’aucun effet immunitaire ne soit constaté et pour des maladies dont les causes échappent souvent complètement à l’immunité.
En outre, certains médicaments homéopathiques ne s’appuient pas vraiment sur le principe de similitude, comme l’Oscillococcinum. Son fonctionnement théorique repose sur la prétendue existence d’une bactérie nommée oscillocoque, postulée à la fin de la Première Guerre mondiale par un médecin militaire qui lui attribuait la responsabilité de l’épidémie de grippe espagnole [4]. Cette bactérie n’existe pas et l’on sait maintenant que la grippe est causée par un virus. Par ailleurs, l’utilisation de cœur et foie de canard de Barbarie comme sources d’oscillocoque n’a jamais été expliquée par son créateur, pas plus que l’intérêt de laisser les organes macérer pendant quarante jours.
Dilution et dynamisation
Le principe de dilution, pourtant le plus connu, celui qui est indissociable de l’homéopathie dans l’imaginaire collectif, n’est en fait pas nécessaire à l’homéopathie. En effet, ce qui définit véritablement l’homéopathie, c’est le principe de similitude, et certains médicaments homéopathiques sont peu dilués, voire pas du tout. Boiron vend ainsi des teintures mères (non diluées) comme Calendula Officinalis ou Arnica Montana.
Les dilutions sont dites infinitésimales et, audelà de 12 CH, il n’y a statistiquement plus une seule molécule active dans le produit [5]. Pour comparaison, une dilution à 9 CH équivaut à mettre une goutte de produit actif dans un lac d’une surface de 200 km2 et de 50 m de profondeur et à 12 CH, c’est une goutte dans l’eau de tous les océans de la planète [6].
L’homéopathie se heurte à un obstacle théorique majeur : depuis le début du XIXe siècle (à l’époque d’Hahnemann), on sait que la matière n’est pas infiniment divisible et donc, à la suite de dilutions successives, il arrive un moment où il n’y a plus de molécule de la teinture mère. La théorie de la mémoire de l’eau a été invoquée pour tenter d’expliquer ce paradoxe. Proposée par le biologiste français Jacques Benveniste sur la base d’expériences faites dans son laboratoire de l’Inserm et publiés dans la revue Nature en 1988 [1], elle postule que l’eau est capable de « retenir » les propriétés de substances avec lesquelles elle a été en contact, même après que ces substances ont été diluées à un point où elles ne sont plus présentes physiquement. Ces travaux de Benveniste n’ont jamais pu être reproduits. Notons que si cela avait été le cas, ces résultats auraient posé bien des problèmes de physique fondamentale pour pouvoir expliquer quels mécanismes permettraient à une simple molécule d’eau de garder la trace de molécules bien plus complexes. Et comment s’organiserait la mémoire de l’eau après le contact d’un nombre vertigineux de molécules ?
Référence
1 | Davenas E et al., “Human basophil degranulation triggered by very dilute antiserum against IgE”, Nature, 1988, 333 :816-8.
Les produits sont dilués plusieurs fois et, entre chaque dilution, ils sont « dynamisés » (c’est-à-dire secoués vigoureusement) pour, selon la théorie homéopathique, préserver voire augmenter l’efficacité de la substance. Ainsi, en diluant et en dynamisant, on réduirait la toxicité sans réduire l’efficacité.
Là encore, cela témoigne d’une vision fausse de la chimie et de la biologie. Les effets dépendent de la dose (à de rares exception près comme avec la réaction allergique). Par ailleurs, la seule chose qui distingue un effet bénéfique (donc une efficacité) et un effet indésirable (donc une toxicité), c’est notre regard à nous, humains, car cela n’a aucun sens biologique. Un même effet peut être voulu dans un cas et non souhaité dans un autre. Par exemple, l’insuline fait baisser la glycémie, c’est la raison de son utilisation, mais devient dangereuse si la glycémie est déjà basse. Ainsi, comment la dilution pourrait-elle atténuer les effets indésirables mais amplifier les effets bénéfiques ?
Plutôt que de faire de véritables dilutions, Semion Korsakov (homéopathe russe contemporain de Samuel Hahnemann) eut l’idée dans les années 1830 de gagner du temps en se contentant de faire des rinçages. C’est une méthode rare de nos jours, mais c’est celle de l’Oscillococcinum : dosé à 200 K, cela signifie que la préparation d’organes putréfiés est vidée et rincée 200 fois, en n’oubliant pas de bien secouer à chaque fois, et que les granules sont imprégnés du liquide du 200e rinçage. Cette méthode a été validée par Samuel Hahnemann, et une dilution à 200 K est réputée équivalente à une dilution à 200 CH [4]. Un tel niveau de dilution est difficile à se représenter : à 40 CH, c’est une goutte de principe actif dilué dans tout l’Univers observable, à 200 CH, aucune représentation n’est possible.
Certains ont voulu faire appel à la « mémoire de l’eau » pour expliquer la persistance d’un effet sans molécule (voir encadré), ce qui n’a jamais été démontré et oublie un fait : les granules homéopathiques ne contiennent pas d’eau.
Individualisation
Chaque patient réagissant différemment à une maladie donnée et à un médicament donné, il est nécessaire d’adapter le traitement au patient. Les homéopathes affirment donc qu’il faut considérer le patient dans sa globalité : « Il n’y a pas de maladies, il n’y a que des malades », disent-ils. Certains des médicaments homéopathiques les plus vendus ne respectent cependant pas le principe d’individualité et sont vendus tels quels en automédication, comme Oscillococcinum (qui n’a aucune pathogénésie) ou Sédatif PC (mélange tout prêt sans adaptation au patient).
L’objectif est de trouver le simillimum (le ou les médicaments homéopathiques dont la pathogénésie se rapproche le plus des symptômes du patient, analysés à l’aide de concepts propres à l’homéopathie comme la croix de Hering), mais aussi de prendre en compte le contexte du patient (pour en savoir plus sur l’analyse des symptômes en homéopathie, voir par exemple [7]). Ainsi, un patient est défini par sa « diathèse » (terrain acquis et susceptible de changer avec le temps), sa « constitution minérale » (innée et stable dans le temps) et son « tempérament » (lymphatique, sanguin, bilieux, nerveux).
Les diathèses
Hahnemann décrivit en 1828 trois « maladies chroniques » d’origine infectieuse qui représenteraient un fond pathologique présent chez les patients. Il serait donc nécessaire de diagnostiquer et de traiter ces maladies en plus des symptômes aigus. D’une façon intéressante, elles représentent des maladies sexuellement transmissibles : la luèse est la syphilis, la psore la gale et la sycose les condylomes ou la blennorragie. Au siècle suivant, elles furent renommées diathèses. Une quatrième fut alors ajoutée, le tuberculinisme (la tuberculose étant devenu un problème majeur de santé publique et étant alors abondamment étudiée). Quoiqu’infectieuses, elles ont été considérées comme héréditaires aussi à partir du XXe siècle (voir par exemple [8]).
La luèse, par exemple, serait causée par une syphilis chez le patient ou chez un de ses ascendants. Parmi ses caractéristiques, on peut citer une sécheresse de la peau et des muqueuses, une prédisposition aux maladies cardiovasculaires et aux rhumatismes, ou encore une tendance à l’aggravation des symptômes la nuit ou à la mer. Pour la traiter, il existe de nombreux médicaments homéopathiques, et en premier lieu Mercurius solubilis (le mercure étant le traitement de la syphilis du temps d’Hahnemann) et Luesinum (exsudat de chancre syphilitique).
Ces diathèses ne reposent pas sur des études sérieuses : elles sont une construction empirique essentiellement basée sur l’expérience personnelle d’homéopathes, et elles ont beaucoup évolué avec le temps. De nos jours, elles sont volontiers nommées « modes réactionnels chroniques » mais n’ont pas été remises en cause par les homéopathes. Ainsi, la sycose peut être décrite comme correspondant « au blocage de l’élimination naturelle de l’organisme dépassé par la présence répétée de toxines endogènes et exogènes » avec quatre stades : psoro-sycose, sycose « humide », sycose « proliférative » puis sycose « sèche » ou scléreuse [9].
Les constitutions minérales
Ces constitutions représentent la morphologie du patient et sont définies par la sensibilité des patients à un type donné de sel de calcium (voir par exemple [10]). Proposées par le médecin homéopathe suisse Antoine Nebel au début du XXe siècle, elles sont les suivantes : phosphorique, carbonique et fluorique. Une quatrième constitution a rapidement été ajoutée par Henri Bernard : la constitution sulfurique, qui désigne simplement les individus de morphologie équilibrée.
Ces descriptions morpho-typologiques peuvent sembler issues d’un temps révolu. Mais elles sont encore bien utilisées par des homéopathes. Ainsi, par exemple, voici le tableau proposé sur son site Internet par la Fédération française des sociétés d’homéopathes dans une fiche de pédiatrie [1].
Dans un article du magazine Alternative Santé [2], le type carbonique est présenté ainsi : « D’apparence trapue, de taille inférieure à la moyenne, le sujet carbonique (ou bréviligne) a les membres courts. La démarche est régulière. La peau est épaisse. Le visage est large, de forme carrée ou ronde. L’étage inférieur de la face est le plus développé. Il est caractérisé par une hypolaxité ligamentaire. Il est lent et s’économise, physiquement et intellectuellement, mais ça ne l’empêche pas d’être brillant. Le trouble de la vue qui lui est associé est la myopie. La denture du Carbonique est blanche et régulière, bien minéralisée.
Psychologiquement, il est rigide, mais il est très respectueux et optimiste. Le Carbonique est enclin aux excès de table. Chez lui, l’élimination est mauvaise. En conséquence, il est atteint par tous les troubles dus au surpoids (hypercholestérolémie, atteintes cardio-vasculaires). Il est perçu comme un bon vivant. »
Références
1 | « Diathèses et constitutions du nourrisson et de l’enfant », Cahiers de biothérapies, juillet 2012.
2 | « Fluorique, phosphorique, carbonique... connaissezvous votre constitution ? », Alternative Santé, 25 janvier 2016.
Selon cette classification, un carbonique est petit, trapu, au visage carré ou rond, les doigts courts, les dents carrées. Un phosphorique est grand, mince, au visage triangulaire, longs doigts, dents rectangulaires. Un fluorique a une taille variable, et surtout une asymétrie de n’importe quelle partie du corps, des dents triangulaires mal plantées. S’y ajouteraient des tendances à certaines maladies, ainsi que des comportements : le carbonique serait sujet aux maladies cardiovasculaires, serait frileux, méthodique, persévérant voire têtu.
Il serait nécessaire d’adapter le traitement homéopathique à la constitution du patient, notamment à l’aide des traitements auxquels chaque constitution est sensible, dont il existe des listes. Évidemment, il s’agit d’archétypes, des caricatures volontaires, et les homéopathes eux-mêmes décrivent de nombreux sous-types et des formes mixtes. Néanmoins, il n’existe aucune donnée concrète qui montrerait que les individus grands et fins seraient plus fatigables ou romantiques que les autres, et encore moins qu’ils seraient particulièrement sensibles au phosphate de calcium.
Les constitutions sont bien utilisées aujourd’hui (voir encadré) mais ne sont néanmoins pas reconnues par tous les homéopathes.
Conclusion
Les principes de similitude, dilution et dynamisation n’ont jamais fait leurs preuves. Au contraire, ils se heurtent aux connaissances scientifiques modernes. Quant à la sensibilité à tel ou tel médicament en fonction de la diathèse, de la constitution, du tempérament ou de tout autre caractéristique du patient, elle n’a jamais fait l’objet d’études solides et repose donc uniquement sur l’expérience subjective d’homéopathes.
Les diathèses et les constitutions sont encore fréquemment évoquées par les adeptes de l’homéopathie, y compris par des organismes comme Homéopathes sans frontières [8, 10] ou dans des livres récents publiés par des éditeurs scientifiques [11]. Certains la font même évoluer, comme avec l’invention récente par Max Tétau d’une sixième diathèse, qu’il a nommée syndrome dysimmunitaire [12].
En somme, ces concepts remontant pour la plupart à Hahnemann, lorsque la chimie et la médecine étaient encore balbutiantes, ont été transmis au cours des siècles sans avoir été ni démontrés ni remis en cause par les homéopathes. Souvent, leur justification est la suivante : que tout cela soit empirique et soit contredit par la chimie et la biologie n’a pas d’importance, car tout ce qui compte c’est que cela fonctionne.
Mais justement : l’efficacité de l’homéopathie n’a jamais pu être prouvée, comparée à un placebo (voir par exemple [13, 14]).
1 | « Tyrannosaurus Rex (fossil) » sur le site Helios Homoeopathy, 2024. Sur helios.co.uk
2 | « Un “remède” homéopathique… aux extraits du mur de Berlin ! », France Info, 28 août 2019.
3 | « Lux foraminis nigris / Black Hole Cygnus X-1 »sur le site iandeorganics.com, 2024.
4 | Rouzé M, « Oscillococcinum : le joli grand canard », SPS n° 202, juin 2004. Sur afis.org
5 | Bonnier A, « L’homéopathie confrontée à la physique », Revue de psychoéducation, 2014, 43 :187-451.
6 | Chast F, « À propos de l’homéopathie », SPS n° 324, avril 2018. Sur afis.org
7 | Broussalian E, « La cohérence ou le chemin le plus court vers le simillimum », Planète homéopathie, 21 octobre 2017.
8 | « Diathèses », Homéopathes sans frontières, 2008. Sur hsf-france.com
9 | Stahl G, Bagot JL, « La sycose, le mode réactionnel chronique acquis le plus fréquent », La Revue d’Homéopathie, 2021, 12 :70-7.
10 | « Les constitutions homéopathiques », Homéopathes sans frontières, consulté le 5 juin 2024. Sur hsf-france.com
11 | Hémond V, Homéopathie et médecine chinoise, Elsevier Masson, 2023.
12 | Tétau M, Les Diathèses homéopathiques, Similia, 2011.
13 | Krivine JP, « L’avis de la Haute Autorité de santé : l’homéopathie jugée inefficace et sans intérêt pour la santé publique », SPS n° 330, octobre 2019. Sur afis.org
14 | « Selon l’agence australienne de santé, l’homéopathie : pas mieux qu’un placebo », Déclaration du NHMRC australien, Afis, 6 avril 2015. Sur afis.org
Publié dans le n° 349 de la revue
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L' auteur
Valentin Ruggeri
Médecin au service de médecine nucléaire du CHU de Grenoble et président de l’Observatoire zététique.
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Médecines douces, médecines alternatives, médecines parallèles… différents termes désignent ces pratiques de soins non conventionnels qui ne sont ni reconnues sur le plan scientifique ni enseignées au cours de la formation initiale des professionnels de santé.
Voir aussi les thèmes : homéopathie, acupuncture, effet placebo.