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Acidose et « déséquilibre acido-basique » : un nouveau fléau ?

Publié en ligne le 19 août 2023 - Médecines alternatives -

L’acidose serait-elle un nouveau fléau sanitaire ? Sur Internet et dans certains journaux, des naturopathes et certains médecins alertent sur une pathologie à l’incidence croissante qui serait due à nos modes de vie occidentaux et à nos habitudes alimentaires [1, 2, 3]. Pour ces « thérapeutes », « nous souffrons presque tous d’acidose » [4].

Dans le domaine médical, si l’acidose existe bien (elle correspond à une diminution du pH sanguin et reflète un dysfonctionnement de l’organisme), elle ne constitue pas une pathologie en tant que telle, mais un symptôme de pathologies sous-jacentes. Le terme « acidose » a été repris par des naturopathes et des praticiens de pseudo-médecines pour désigner une entité floue faisant référence à un « déséquilibre acido-basique » mal défini et prétexte à toutes sortes de traitements ou de prises en charge sans efficacité prouvée.

L’acidose médicale

L’acidose et les mécanismes de régulation du pH sanguin
L’acidose désigne une acidification du sang (diminution du pH sanguin 1). Le bon fonctionnement de notre organisme suppose le maintien du pH du sang dans une fourchette précise de valeurs (7,35 à 7,45). Une acidose correspond à une situation où le pH sanguin est inférieur à cet intervalle. À l’inverse, si le pH est supérieur à 7,45, on parle d’alcalose (alcalin est synonyme de basique).

Différents mécanismes physiologiques interviennent pour maintenir l’équilibre acido-basique (voir l’encadré « Les mécanismes de régulation du pH sanguin »).

Ce processus de régulation du pH sanguin fait partie de mécanismes plus généraux, regroupés sous le terme d’homéostasie, permettant au corps humain de maintenir l’équilibre de son milieu intérieur. Cela inclut, par exemple, la régulation de la glycémie (concentration sanguine en glucose), du volume sanguin total ou encore de la température corporelle. Il y a de nombreuses situations dans lesquelles le corps doit s’adapter en régulant les principaux paramètres de son fonctionnement. Par exemple, pour le pH, la consommation de protéines ou l’activité sportive provoque une production d’acides que le corps doit alors éliminer pour maintenir le pH constant.

L’acidose, un trouble grave
Il peut arriver que les mécanismes d’homéostasie soient débordés et qu’une acidose survienne. Cette acidose est alors un symptôme et non une cause. La pathologie qui l’entraîne (voir encadré « Quelques pathologies responsables de l’acidose ») peut nécessiter une consultation en urgence pendant laquelle l’équipe médicale va rechercher l’acidose comme indice de gravité lors de l’analyse des « gaz » du sang artériel [5].

Les mécanismes de régulation du pH sanguin


Différents mécanismes physiologiques interviennent pour maintenir l’équilibre acido-basique.

En premier lieu, des molécules tampons présentes dans le sang agissent pour maintenir le pH constant : il s’agit essentiellement des ions bicarbonates (HCO3) qui captent des protons, responsables de l’augmentation de l’acidité 2.

Ensuite, lorsque les ions bicarbonates ont capté des protons, ils peuvent être transformés en une molécule d’eau et une autre de dioxyde de carbone ou CO2 (voir la réaction ci-dessus). Le CO2 est alors éliminé par les poumons, participant ainsi à la diminution de l’acidité sanguine.

Enfin, un troisième mécanisme de contrôle du pH fait intervenir les reins : ceux-ci permettent l’élimination des protons et le recyclage des ions bicarbonates.

L’acidose pseudo-scientifique : le « déséquilibre acido-basique »

Une « nouvelle » pathologie qui serait causée par l’alimentation et le mode de vie
Abandonnant la définition médicale de l’acidose, certains naturopathes et certains médecins nutritionnistes ont décrété que l’acidose était la conséquence d’une alimentation inadaptée. Ainsi, « une alimentation trop acidifiante […] perturbe l’équilibre de notre métabolisme. Ce qui entraîne rapidement une carence en magnésium avec les désagréments que cela entraîne sur le stress et la digestion. Et à terme une fragilisation de nos os, articulations, appareil digestif, reins… » [3]. Une naturopathe « diplômée de l’École nationale de naturopathie » invite à « apporter un soin particulier [à son alimentation] pour ne pas s’acidifier davantage » [6]. Seraient à éviter les « produits d’origine animale comme la viande, les œufs et les produits laitiers, mais aussi des produits céréaliers, de farine blanche, de boissons acides comme le café et les sodas, édulcorants, conservateurs… » [7].

Un Garde-Manger, Frans Snyders (1579-1657)

Sont également incriminés « le stress physique et émotionnel, le manque de sommeil et le manque d’exercice physique » [8].

Une liste de symptômes fourre-tout
La liste des troubles imputables à l’acidose ainsi redéfinie est sans fin : fatigue, troubles du sommeil, anxiété, constipation, migraines, troubles cutanés, transpiration, douleurs musculaires, douleurs articulaires, perte de cheveux… (voir par exemple [2, 9, 10, 11]). Ce sont, d’une façon générale, les caractéristiques des « troubles somatiques fonctionnels » (TSF) décrits par la Haute Autorité de santé [12] comme une « présence de symptômes somatiques sans explication organique, sans lésion objectivable de l’organe désigné par les symptômes. Il s’agit de symptômes répétés, durables ou invalidants, entrainant une demande de soins dont le retentissement majeur contraste avec l’absence d’anomalie clinique ou paraclinique pouvant les expliquer entièrement. Les symptômes sont souvent multiples. »

Quelques pathologies responsables de l’acidose


On distingue deux types d’acidose : l’acidose métabolique et l’acidose respiratoire [1].

L’acidose métabolique peut être consécutive à une production massive d’acides après l’ingestion de produits tels que le méthanol ou l’éthylène glycol (antigel), par exemple. Elle peut également être la conséquence d’une production anormale d’acides dans le cas d’une pathologie métabolique comme l’acidocétose diabétique, complication du diabète, qui entraîne la production de cétoses et d’acides. L’acidose métabolique peut également survenir même si la production d’acides est normale : dans le cas de l’insuffisance rénale, les protons ne peuvent être évacués et s’accumulent dans le sang, provoquant une diminution du pH sanguin. Dans le cas de diarrhées importantes, les ions bicarbonates peuvent également être éliminés par voie digestive sans être absorbés dans le sang au niveau intestinal et, par conséquent, sans pouvoir neutraliser les acides sanguins.

L’acidose respiratoire apparaît lors d’un dysfonctionnement pulmonaire empêchant l’élimination du CO2. C’est le cas lors de bronchopneumopathie chronique obstructive, de pneumonie grave, d’asthme grave, etc. La fonction pulmonaire peut être altérée également suite à des atteintes neurologiques telles que la sclérose latérale amyotrophique ou le syndrome de Guillain-Barré.

Référence
1 | Lewis JL, « Acidose », Le manuel MSD, version pour le grand public, juillet 2021.

Ces troubles, peut-être trop souvent négligés, peuvent être le terreau propice au développement de théories infondées comme dans le cas de l’« hypersensibilité aux ondes électromagnétiques » [13] ou de la « maladie de Lyme chronique » [14] avec, à la clé, toutes sortes de remèdes et de prises en charge inefficaces ou délétères [15, 16].

La réalité des symptômes est incontestable et conduit souvent à une errance thérapeutique. Aux États-Unis, en 2013, des études ont estimé que 116 millions d’Américains ont des problèmes de douleurs chroniques courantes, qu’environ 15 % des femmes et 10 % des hommes se sont sentis épuisés ou extrêmement fatigués tous les jours ou la plupart des jours durant les trois mois précédant l’enquête, et que beaucoup d’adultes signalent une douleur au cours de cette même période [17]. Dès lors, ces personnes peuvent être très sensibles aux discours mettant un nom sur la cause de leurs symptômes et prétendant apporter une réponse à leur souffrance. Malheureusement, cette fausse prise en charge peut conduire, à terme, à une dégradation importante et parfois irréversible de l’état de santé.

L’acidose est aussi invoquée pour attribuer une « cause » à des pathologies pourtant clairement diagnostiquées. C’est ainsi le cas de l’artériosclérose (voir par exemple [18, 19]). Il s’agit d’une pathologie dans laquelle des plaques de lipides se forment et bouchent les artérioles (artères de petits diamètres). Les causes de cette maladie sont connues : diabète mal soigné, hypertension artérielle… mais pas l’acidose [20].

Le Chimiste, autoportrait(détail), Franz Sedlacek (1891-1945)

Une trop forte acidité du corps est également invoquée comme facteur de risque de cancer [21], voire « la vraie cause du cancer » [22] et un « régime alcalin » serait une manière de se protéger. Il s’agit d’une affirmation « sans fondement » selon la Société canadienne du cancer [23]. Otto Warburg, médecin allemand et prix Nobel de médecine en 1931, est invoqué à tort, en lui prêtant l’affirmation largement relayée dans les sites naturopathes et sur les réseaux sociaux selon laquelle aucune maladie, et donc aucun cancer, ne pourrait se développer en milieu alcalin [24]. Or nous n’avons aucune preuve que Warburg ait jamais tenu de tels propos et aucune étude sérieuse n’est venu corroborer l’affirmation qu’un régime alcalin pourrait éviter les cancers.

Un florilège de prises en charge sans fondement
La mauvaise alimentation étant la cause alléguée, la réponse consistera principalement à adopter un régime alimentaire « naturel » et, bien entendu, « alcalin ».

« Un régime sain doit approximativement être composé de 80 % d’aliments alcalinisants et de 20 % d’aliments acidifiants » nous dit-on [25]. Les sites affichant les aliments alcalins à privilégier et les aliments acidifiants à éviter sont légion comme le site Yuka, connu pour son application mobile d’aide au choix des produits alimentaires, et qui nous invite à distinguer les aliments « acidifiants » et ceux « alcalinisants » afin « que notre organisme puisse bien fonctionner » avec « un pH équilibré […] ni trop acide, ni trop basique (ou alcalin) » [26]. D’autres sites prodiguent des conseils : « Mangez lentement, consciemment, dans le calme et en mâchant bien les aliments (ceci les rend plus alcalins) » [18]. Ou encore affirment qu’une « eau alcaline ionisée [peut maintenir] l’équilibre acido-basique dans notre corps et nous [aider] à combattre l’acidose et à retrouver la santé » [4]. Un restaurant parisien propose des menus et des cours de cuisine avec « des assiettes garantissant l’équilibre acidobasique du corps » et « composées à 70 % d’aliments alcalinisants et 30 % d’ingrédients acidifiants » [27].

Certains sites vont jusqu’à conseiller de « drainer les émonctoires pour éliminer les acides » de certains organes comme la peau (par un sauna ou un bain chaud), les reins (à l’aide d’une bouillotte) ou les poumons (en s’aérant) [28].

Panier de fruits, Giuseppe Arcimboldo (1527-1593)

Et, bien entendu, de nombreux sites marchands proposent divers produits pour un « meilleur équilibre acido-basique » : compléments alimentaires, « complexes alcalins », « formules alcalinisantes », « alcaplantes », « soin du corps alcalinisant », languette de contrôle du pH urinaire, etc. (voir par exemple [29]). On trouve également des « ionisateurs d’eau », appareils destinés à transformer l’eau du robinet en « eau alcaline » supposée bonne pour la santé [30].

Tous ces régimes, produits et conseils, partent du postulat que notre corps a besoin d’aide pour réguler son pH et que notre alimentation moderne provoque une rupture de l’« équilibre acido-basique » et une acidification de notre sang. Or, nous l’avons vu plus haut, une acidose est un trouble grave, conséquence d’une pathologie grave et qui nécessite une consultation médicale en urgence. Notre corps régule sans aide la quantité d’acide qui survient à la suite d’un repas trop riche en protéines par exemple.

Des concepts pseudo-scientifiques
Les discours autour de l’« acidose alimentaire » se parent souvent d’une apparence scientifique. Un médecin nutritionniste faisant la promotion de sa « méthode acide-base » affirme par exemple que « l’acidité est souvent appelée acidité latente, c’est-à-dire qu’elle ne se manifeste pas tout de suite après s’être installée » [2]. Cette phrase n’a aucun sens. Le pH est une valeur physico-chimique liée à une concentration en protons. La solution est soit acide, soit neutre, soit basique.

Une pathologie ignorée ?
Comme souvent avec les « nouveaux troubles », l’acidose serait une pathologie à côté de laquelle passeraient les médecins non formés. Un récent article paru dans Les Échos affirme que, « malheureusement, cette acidose n’est pratiquement jamais diagnostiquée par nos interlocuteurs de santé privilégiés, les médecins généralistes. Il est vrai que l’hyperacidité d’un organisme n’est pas facile à déceler via des examens » [31].

Pour l’acidose telle que décrite par la médecine, rien n’est plus faux : le pH du sang artériel est tout à fait mesurable par l’analyse des « gaz du sang » [5]. Les signes de l’acidose sont très largement connus par le corps médical et cette analyse est prescrite au moindre doute.

Manger trop acide ?

De manière évidente, certains aliments sont acides, d’autres sont alcalins. Des demi-vérités [32] sont à la base du discours pseudo-scientifique autour de l’« équilibre acido-basique ».

Un « corps trop acide » ?
Le pH du sang est souvent abandonné au profit des concepts sans fondement de « corps trop acide » (supposé mauvais pour la santé) et de « corps alcalin » (supposé bénéfique pour la santé) [33], avec des mesures faites parfois dans les urines, parfois dans la salive. Et si certains promoteurs de cette idée reconnaissent néanmoins que le pH du sang est régulé par des mécanismes physiologiques, ils affirment que « le corps a des limites en ce qui concerne ses capacités à compenser les déséquilibres acides » et que les « efforts » consentis se font au prix d’une détérioration de l’état de santé qui pourrait être évitée par une alimentation respectant le prétendu équilibre acido-basique [33].

L’urine acide ?
L’urine est un fluide produit par le rein à partir du plasma sanguin. Sa fonction consiste à éliminer les déchets solubles de l’organisme. Ainsi, elle permet l’élimination des protons en excès (voir l’encadré « Les mécanismes de régulation du pH sanguin »). Les acides tels que l’acide carbonique vont céder leurs ions H+ à des molécules qui vont être éliminées dans les urines. Ainsi, un repas induisant une charge acide importante enclenche des mécanismes de régulation vus plus haut et augmente la quantité d’acide que l’urine doit excréter.

Soirée d’été, 1916, Bernhard Folkestad (1879-1933)

L’auteur de l’article des Échos cité plus haut précise : « On l’a vu, sauf maladie métabolique, le corps s’arrange pour compenser une éventuelle hyperacidité afin de maintenir le pH sanguin dans les clous (entre 7,35 et 7,45). La mesure du pH urinaire peut donner une indication utile. S’il est en dessous de 7, c’est que le corps cherche à se débarrasser d’un excès d’acidité. » Oui, il est donc tout à fait physiologique (et rassurant !) que nos urines soient acides. Ainsi, les processus homéostasiques de régulation du pH sanguin sont efficaces.

L’estomac, grand pourvoyeur d’acidité
Les aliments que nous consommons transitent par l’estomac. Ce dernier produit entre un litre et demi et deux litres d’acide chlorhydrique par jour [34] pour permettre la décomposition des aliments, la digestion et la destruction des bactéries. Les personnes souffrant d’un reflux gastro-œsophagien dû à un « manque d’étanchéité » entre l’estomac et l’œsophage peuvent constater cette acidité. D’ailleurs, les médicaments visant à lutter contre l’acidité du reflux gastrique sont parmi les plus prescrits en France [35] (il s’agit des inhibiteurs de la pompe à protons, ou IPP, complément du traitement du reflux pour éviter une acidité trop forte, mauvaise pour l’œsophage).

Tout ce que nous ingérons sort de l’estomac sous forme acide (le pH de l’estomac est d’environ 3), y compris « l’eau alcaline » ou les « aliments alcalins » [36] que nous pouvons ingérer. L’influence de l’alimentation sur le pH du sang est ainsi très négligeable et les mécanismes de régulation du pH sanguin n’y sont pas liés.

Des conseils alimentaires utiles

Si les préconisations faites par ceux qui entendent prévenir ou guérir une « acidose alimentaire » n’ont aucun fondement scientifique, il demeure que consommer des fruits et légumes, pratiquer une activité physique, réduire sa consommation de sel, de sucre, d’alcool, de charcuterie ou de certaines viandes est bénéfique pour la santé et correspond aux recommandations générales (et donc sans rapport avec l’« acidose ») publiées par Santé publique France [37].

Olivier Bernard, vulgarisateur scientifique et pharmacien, animateur du site Le Pharmachien, constate avec ironie : « Quand je dis aux gens de manger plus de fruits et de légumes, ici sur mon site Web ou à la pharmacie, j’obtiens des soupirs de désintérêt, mais si des conseillers holistiques font la même suggestion en invoquant des notions nébuleuses d’équilibre acido-basique, le message passe » [32]. Avec toutefois un risque : le rééquilibrage alimentaire proposé par ces conseils de bon sens inclus dans un discours ésotérique pouvant permettre une amélioration de l’état de santé général, le patient sera plus enclin à suivre d’autres recommandations pseudo-scientifiques avec de nombreux risques pour lui-même (crudivorisme, jeûne, etc.).

Références


1 | « Que veulent dire les naturopathes lorsqu’ils parlent d’acidité du terrain ? », site Isupnat, 28 mai 2020. Sur isupnat-naturopathie.fr
2 | « Le programme de santé optimale du docteur Hervé Grosgogeat », site methodeacidebase.com
3 | « Naturopathie : l’équilibre acido-basique, la base de l’alimentation saine », site Fais-moi croquer, 4 décembre 2020. Sur faismoicroquer.com
4 | Lepoivre AC, « Pourquoi boire de l’eau alcaline ionisée ? », guide du bio et du bien-être, 16 juin 2022. Sur bien-et-bio.info
5 | Monique R, « Réalisation d’un gaz du sang artériel », in Bien débuter – Pneumologie, Elsevier, 2019, fiche 34.
6 | Site « Manon, naturopathe ». sur manon-naturopathe.fr
7 | Jastszebski K, « Équilibre acido-basique », blog, 22 juillet 2022. Sur naturopathebordeaux.fr
8 | Voltermann A, « Acidose : comment maintenir son équilibre acido-basique ? », Foodfspring, 2022. Sur foodspring.fr
9 | Ducrocq A, « Acidose : définition, causes, diagnostic, symptômes et traitement », Femme Actuelle, 22 mai 2022. Sur femmeactuelle.fr
10 | « Comment contrôler son équilibre acido-basique ? », site celnat.fr
11 | Portail A, « Fatigue, maux d’estomacs, perte de cheveux… : comment savoir si mon corps est trop acide ? », Femininbio, 8 septembre 2021. Sur femininbio.com
12 | Haute Autorité de santé, « Les troubles somatiques fonctionnels au cours des symptômes prolongés de la Covid-19 », fiche, 10 février 2021. Sur has-sante.fr
13 | Aurengo A, « L’électrohypersensibilité en huit questions », SPS n° 312, avril 2015. Sur afis.org
14 | Krivine JP, « La maladie de Lyme entre psychose et fausses informations », SPS n° 321, juillet 2017. Sur afis.org
15 | Krivine JP, « Les ‘’Lyme doctors’’ : un risque pour les patients », SPS n° 322, décembre 2017. Sur afis.org
16 | Point S, « Dispositifs anti-ondes : l’argent de la peur », SPS n° 325, juillet 2019. Sur afis.org
17 | Shapiro ED et al., “False and misleading information about Lyme disease”, The American Journal of Medicine, 2017, 130 :771-2.
18 | “Régime acido-basique”, site Doctonat, 16 décembre 2022. Sur doctonat.com
19 | « Acidose chronique : qui est concerné et quels effets sur la santé ? », site de Thierry Souccar Éditions. Sur thierrysouccar.com
20 | Thanassoulis G, Aziz H, « Athérosclérose », manuel MSD, mai 2022. Sur msdmanuals.com
21 | « L’acidité et les maladies selon Otto Warburg, prix Nobel de médecine », site du laboratoire Janine Benoit. Sur janinebenoit.com
22 | « La vraie cause du cancer et pourquoi elle a été gardée secrète », site Guérir du cancer, 29 mars 2017. Sur guerir-du-cancer.fr
23 | Société canadienne du cancer, « Un régime alcalin est-il meilleur pour ma santé ? », 2023. Sur cancer.ca
24 | D’Astier F, « Le prix Nobel Otto Warburg n’a pas affirmé qu’aucune maladie ne pouvait survivre “en milieu alcalin’’ », AFP France, 7 avril 2021. Sur factuel.afp.com
25 | Association cancer et métabolisme, « Choisir ses aliments : acidifiant ou alcalinisant ? », 2 avril 2022. Sur cancer-et-metabolisme.com
26 | « L’équilibre acido-basique », site de l’association Yuka, 24 avril 2019. Sur yuka.io
27 | Mancho M, « PH7 équilibre, l’acido-basique au bout de la fourchette », Femininbio, 25 février 2021. Sur femininbio.com
28 | Allaire J, « L’équilibre acido-basique et l’acidose », Ma santé naturelle, 23 novembre 2010. Sur julienallaire.com
29 | Site Onatera de vente de compléments alimentaires.
30 | Laski G, « Eau Kangen : que faut-il en penser ? », Alternative santé, 2 mai 2016. Sur alternativesante.fr
31 | Lupieri S,« Santé : le nouveau fléau de l’acidose », Les Échos, 8 juillet 2022. Sur lesechos.fr
32 | « 4 demi-vérités à propos de l’acidité et de la diète alcaline », site Le Pharmachien, 20 mars 2015. Sur lepharmachien.com
33 | Urtado S, « 17 signes que votre corps est trop acide et 9 façons de l’alcaniser rapidement », site d’ostéopathie. Sur urtado-osteopathe.fr
34 | Giordano L, « L’acidité gastrique, un faux ennemi », Le Figaro santé, 7 juin 2017. Sur lefigaro.fr
35 | Haute autorité de santé, « Les IPP restent utiles mais doivent être moins et mieux prescrits », communiqué de presse, 12 novembre 2020. Sur has-sante.fr
36 | “Your urine is not a window to your body : pH balancing, a failed hypothesis”, Science-based pharmacy, 13 novembre 2009. Sur sciencebasedpharmacy.wordpress.com
37 | Santé publique France, « Les recommandations sur l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité », Programme national nutrition santé, site Manger Bouger. Sur mangerbouger.fr

1 Le pH, ou potentiel hydrogène, est la mesure de l’acidité ou de la basicité d’une solution. Un acide est une espèce chimique qui a la capacité de céder un ion H+. À l’inverse, une base a la capacité de capter un ion H+. À 25 °C, une solution acide a un pH inférieur à 7 ; une solution basique, un pH supérieur à 7 ; une solution avec un pH égal à 7 est une solution neutre.

2 Il s’agit en réalité d’ions oxonium H3O+, mais pour une plus grande fluidité dans la lecture, nous ferons une approximation en appelant ces ions « protons » ou H+.

Publié dans le n° 344 de la revue


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L' auteur

Séverine Gratia

Ingénieure de formation, docteure en biologie et désormais professeure agrégée de biochimie.

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Médecines douces, médecines alternatives, médecines parallèles… différents termes désignent ces pratiques de soins non conventionnels qui ne sont ni reconnues sur le plan scientifique ni enseignées au cours de la formation initiale des professionnels de santé.

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