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La superstition est-elle la chose du monde la mieux partagée ?

Publié en ligne le 14 avril 2023 - Pseudo-sciences -

Il y a de la superstition à éviter la superstition.

Francis Bacon, Essais, 1597

Nombreux sont ceux qui, tout en croyant plus ou moins au destin, tentent d’influer sur le cours des choses. Histoire de donner un petit coup de pouce à la chance, ils recourent à des pratiques et des stratagèmes, dont les superstitions font partie. Parmi celles qui sont le plus souvent citées, certaines sont considérées dans notre culture comme des présages de malchance : le chat noir, le miroir brisé, l’échelle, le chiffre 13, le pain posé à l’envers, d’autres comme des promesses de bonheur : toucher du bois, un trèfle à quatre feuilles, le muguet du mois de mai, une étoile filante, etc. Dans d’autres cultures, ces signes peuvent avoir des significations différentes : par exemple en Chine, le 13 porte bonheur, alors que le 4 est maudit. Les superstitions sont diverses. Certaines d’entre elles résistent à l’épreuve du temps, d’autres sont nouvelles. Certaines sont propres à une culture, d’autres sont universelles. Certaines sont partagées par un grand nombre de gens, d’autres sont personnelles. Toutes sont destinées à éviter la malchance et dans le meilleur des cas, à présager la chance.

Être superstitieux, c’est attribuer à quelque chose (une date, un objet, un lieu, une personne, une action, etc.) le pouvoir de porter malheur ou de porter chance, c’est croire de façon irrationnelle en un lien de causalité entre une action ou un événement et des « conséquences » heureuses ou malheureuses.

Si pour Descartes (1596-1650) « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée », selon Spinoza, (1632-1677), nous partageons l’ignorance des causes qui nous déterminent et l’une de ses conséquences, la superstition.

Que recouvre le terme de superstition ? Sommes-nous tous superstitieux et comment l’expliquer ? La superstition sert-elle à quelque chose ? Est-elle toujours totalement irrationnelle ?

Sommes-nous tous superstitieux ?

Il est difficile de le dire. Certains avouent être superstitieux. L’écrivain Stephen King confiait au New York Times [1] être « paraskevidékatriaphobie » en raison de sa phobie du vendredi 13. Selon le Dictionnaire sceptique [2], « le thérapeute Donald Dossey, spécialiste du traitement des phobies, a créé le terme paraskevidékatriaphobie (ou friggatriskaidekaphobie) en expliquant que quiconque arriverait à se le mettre en bouche pourrait se considérer guéri ».

D’autres pratiquent des rites d’inversion, en achetant par exemple un billet de loterie un vendredi 13, comme si deux malédictions s’annulaient l’une l’autre. Il y a aussi un grand nombre de personnes qui recourent à des pratiques superstitieuses, mais qui déclarent ne pas être superstitieuses, sans doute parce qu’il s’agit d’une croyance intime, sans raisons solides, et souvent reconnue sans raison par ceux-là mêmes qui l’adoptent. Dans « La superstition : un service que seule la croyance peut rendre », Gérald Bronner écrit : « Quand nous répondons à un sondeur que nous ne sommes pas superstitieux, nous en sommes intimement convaincus à ce moment-là, en situation “normale”. Mais nous avons beau être de bonne foi, il n’empêche que nos petits rituels intimes, oubliés, resurgiront dès que la vie nous jouera un mauvais tour, que nous serons confrontés à une situation angoissante » [3].

En 1990, à la question « Croyez-vous à la superstition ? » 23 % des Français interrogés par l’Institut Ipsos disaient être superstitieux, mais 45 % disaient croire que toucher du bois peut conjurer le sort [4]. En 2009, selon l’institut de sondages TNS-Sofres, 41 % des Français reconnaissaient être au moins un peu superstitieux et 7 % très superstitieux [5]. En 2022, l’IFOP a mené une enquête auprès d’un échantillon de 1 012 personnes. Les résultats montrent que sept Français sur dix (71 %) se sentent malchanceux. Le recours à la superstition s’avère fondamental pour plus de deux tiers des personnes : 69 % croient dans au moins une superstition positive (trèfle à quatre feuilles, toucher du bois, étoile filante…). Ces croyances restent très présentes dans la société [6].

Dans un chapitre d’ouvrage [7], Jean Bruno Renard, professeur de sociologie à l’université de Montpellier III, écrit : « On est amené à considérer que la disposition superstitieuse n’est pas liée à un manque d’intelligence ou d’instruction. Cette idée est confirmée par des enquêtes montrant que le fait de suivre des études supérieures ne diminue en rien les croyances superstitieuses. Près d’un étudiant américain sur deux pense que passer sous une échelle porte malheur… »

Ulysse et les Sirènes, Herbert Draper (1863-1920)

La prédisposition psychologique ne suffit pas non plus à rendre compte de la superstition, certains contextes la favorisent : « Les facteurs contextuels jouent un rôle essentiel. Il n’est pas rare en effet qu’un individu ou une collectivité, d’ordinaire peu enclins aux croyances et aux pratiques superstitieuses, y recourent soudain en raison de la situation. Il peut s’agir d’un contexte historique : ainsi les périodes de guerre, de crise, d’épidémie, voient ressurgir des pratiques superstitieuses. » C’est dans les contextes dont l’issue est incertaine comme les situations d’examen, les jeux de hasard, les compétitions sportives, que les rituels superstitieux apparaissent le plus. C’est ainsi qu’avant une compétition, tel sportif portera le même objet fétiche que celui qu’il portait à un moment positif de sa vie, tel autre s’habillera toujours dans le même ordre avant la course, un autre chaussera toujours sa chaussure droite avant la gauche, etc.

Les comédiens, les étudiants, les marins, les hommes d’État sont souvent plus superstitieux que les experts-comptables ou les contrôleurs des impôts parce que, écrit Gérald Bronner, « la superstition, la magie, la volonté d’en savoir plus sur l’avenir ne sont que des stratégies de lutte contre l’incertitude, généralement stratégies de la dernière chance » [3]. En effet, dit-il, quand on a déjà fait tout ce qui était en son pouvoir pour pousser à l’extrême ses chances de réussite, on ne peut plus rien faire d’autre qu’un geste superstitieux avant la compétition ou l’examen. Ce n’est pas parce qu’on croit qu’il sera suffisant pour gagner, mais parce que ne pas faire ce geste, qui ne coûte rien, risquerait de mener à l’échec.

Chanceux ou malchanceux ?

Le Goûter, Léon Perrault (1832-1908)

Si le contexte favorise la superstition, il reste que certaines personnes sont persuadées plus que d’autres que la malchance les poursuit. Par exemple, si on laisse tomber par maladresse une tartine beurrée, il y a beaucoup de chances pour qu’elle tombe du côté beurré. Mais certains d’entre nous l’interpréteront comme un signe de malchance, un mauvais présage. La loi de Murphy, élaborée dans les années 1947-1949, par Edward A. Murphy, ingénieur aérospatial américain, encore appelée « loi de la tartine de beurre », dit que si quelque chose peut mal tourner, alors cela tournera mal », ou encore que s’il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu’au moins l’une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu’un quelque part pour emprunter cette voie. Certains auront tendance à croire que ce quelqu’un, c’est eux, puisque justement leur tartine est tombée du mauvais côté. Robert Matthews, physicien, lauréat du prix Ig Nobel 1996 de physique, fit plusieurs expériences qu’il publia sous le titre “Tumbling toast, Murphy’s Law and the fundamental constants” [8]. En 2001, des écoliers du Royaume-Uni lancèrent 21 000 fois une tartine beurrée sur un côté. Le côté beurré obtint un taux de 62 %. L’explication de ce phénomène est attribuée aux lois de la gravitation, des forces de frottement et de la hauteur habituelle des tables [9]. Il écrit dans son mémoire : « Ces résultats sont imputables aux valeurs des grandes constantes fondamentales de l’Univers. »

Scène de magie avec autoportrait, Pieter van Laer (1599-1642)

En 1994, pour étudier la notion d’« avoir de la chance », Richard Wiseman, psychologue, prestidigitateur et sceptique britannique, membre du Committee for Skeptical Inquiry (CSI), organisation américaine qui se consacre à l’étude critique de phénomènes paranormaux ou de disciplines pseudo-scientifiques, a fait passer une annonce dans un journal à la recherche de gens se disant chanceux et d’autres s’estimant poursuivis par la malchance. Il écrit : « J’ai placé des annonces dans les journaux nationaux et les magazines, demandant aux personnes qui s’estimaient exceptionnellement chanceuses ou malchanceuses de me contacter (…) Au fil des ans, 400 hommes et femmes se sont portés volontaires pour participer à mes recherches. Le plus jeune était un étudiant de 18 ans, le plus âgé, comptable à la retraite, avait 84 ans. Ils venaient de tous les horizons – hommes d’affaires, ouvriers d’usine, enseignants, femmes au foyer, médecins, secrétaires et vendeurs » [10]. Il précise qu’au fil des ans il a interviewé ces gens, leur a demandé de remplir des journaux intimes, des questionnaires de personnalité et des tests d’intelligence, et les a invités à son laboratoire pour participer à des expériences. Il dit avoir évalué à 12 % le nombre de ceux qui se disent chanceux et à 9 % ceux qui se croient poursuivis par la malchance. Ensuite, R. Wiseman a examiné les caractéristiques de la personnalité de ces deux groupes. Il écrit : « Mes recherches ont révélé que les personnes chanceuses génèrent leur propre bonne fortune via quatre principes de base. Elles sont habiles à créer et à remarquer les opportunités positives, prennent des décisions en écoutant leur intuition, utilisent des prophéties auto-réalisatrices via des attentes positives et adoptent une attitude résiliente qui transforme la malchance en chance. »

Dans l’une de ses nombreuses expériences, qu’il choisit parce qu’elle était « très simple » et amusante, il a demandé à des sujets de feuilleter un magazine et de compter le nombre de photographies. Il a promis une récompense à ceux qui donneraient la bonne réponse. Il n’a pas dit que sur la deuxième page, il était écrit en gros caractères : « Arrêtez de compter, il y a 43 photos dans ce journal ! » Cette mention n’échappa pas à ceux qui n’étaient pas concentrés uniquement sur le décompte des photographies. Ils trouvèrent la réponse juste, sans avoir à compter, en quelques secondes. Ceux qui se disaient malchanceux mirent deux minutes environ. Ils étaient tellement focalisés sur le décompte des photographies que, de leur propre aveu, ils ne virent pas cette information, perdant ainsi une occasion de gagner sans effort. R. Wiseman écrit : « Les tests de personnalité ont révélé que les personnes se considérant malchanceuses sont généralement beaucoup plus tendues et anxieuses que celles qui s’estiment chanceuses. L’anxiété perturbe la capacité des gens à remarquer l’inattendu. » Il reprend dans Did You Spot the Gorilla ? How to Recognise the Hidden Opportunities in Your Life (2004) l’expérience de Christopher Chabris et Daniel Simons (1999), qui met en évidence la « cécité d’attention » : lorsqu’on est trop attentif à une chose souvent à cause d’une forte anxiété, on n’en voit pas une autre. La cécité d’attention fait manquer des opportunités très importantes dans sa vie personnelle et professionnelle [11].

Généralement, les personnes qui trouvent qu’elles ont de la chance ont un regard sur les choses qui leur permet de prendre du recul et de saisir les opportunités favorables. Selon R. Wiseman, elles utilisent leur intuition, sont plus optimistes, plus persévérantes, plus sociables. Elles ne baissent pas les bras même quand elles échouent. Elles imaginent dans ce cas comment les choses auraient pu être si elles avaient été pires. En fin de compte, être chanceux, c’est un état d’esprit qui consiste à avoir confiance dans l’avenir, nous n’osons pas dire, en sa bonne étoile ! « Les personnes chanceuses sont certaines que l’avenir sera plein de bonne fortune. Ces attentes deviennent des prophéties auto-réalisatrices en aidant les personnes chanceuses à persister face à l’échec et à façonner leurs interactions avec les autres de manière positive. »

Les superstitions sont-elles nuisibles ou utiles ?

Les superstitions sont souvent des réponses à une sorte d’anxiété qui vient du sentiment que les choses nous échappent, que nous n’en avons pas le contrôle. Nous cherchons alors à nous rassurer en trouvant des liens entre des événements qui n’en ont objectivement pas, et en leur attribuant un sens : par exemple, c’est parce que j’ai croisé un chat noir ce matin que j’ai échoué à mon examen. Les personnes qui recourent systématiquement à ce type de raisonnement ont tendance à attribuer des événements aléatoires au destin ou à des forces surnaturelles. Elles sont alors le jouet d’une illusion cognitive, que Gérald Bronner appelle « biais de confirmation » : on cherche spontanément les éléments qui confirment nos croyances plutôt que ceux qui les infirment et la superstition peut permettre de se rassurer [3].

La Sorcière au chat noir, Paul-Élie Ranson (1861-1909)

D’un autre côté, les rituels superstitieux, toucher du bois, se lever du pied droit, faire un vœu à la vue d’une étoile filante… donnent le sentiment de contrôler les choses, mais peuvent aussi à l’inverse être une source d’anxiété et conduire à l’échec. Être obligé de prendre sa voiture un vendredi 13, alors qu’on redoute cette date, peut perturber le conducteur et augmenter le risque d’accident. Consulter un voyant pour savoir comment mieux maîtriser le cours de sa vie peut compromettre ses chances à cet égard. On remet ses responsabilités entre les mains d’un autre et, la force de la croyance aidant, on risque de perdre son propre contrôle sur son existence.

Stuart Vyse, professeur de psychologie, membre du CSI, écrit dans Believing in Magic : The Psychology of Superstition que si la superstition fait partie intégrante du comportement humain, il est important de promouvoir l’enseignement des sciences dès le plus jeune âge et d’inciter les élèves à vérifier les sources de leurs croyances : « Le but de cet enseignement critique est de les inviter à réfléchir à l’origine de leurs idées et à évaluer de manière critique les sources de leurs croyances (...) Le comportement humain peut être étudié scientifiquement, comme tout autre phénomène naturel, et l’expérience nous enrichit. Lorsque nous reconnaissons le pouvoir de la compréhension humaine, il est facile de choisir la science plutôt que la magie, et le naturel plutôt que le surnaturel » [12].

La superstition est-elle totalement irrationnelle ?

La superstition est une croyance irrationnelle, injustifiée au regard de simples arguments scientifiques. Elle est une forme de « pensée magique » dans la mesure où, à l’inverse de la démarche scientifique, elle considère que lorsque deux événements se produisent en même temps, l’un des deux est la cause de l’autre, confondant corrélation et causalité. La pensée magique est une tentative d’échapper à l’angoisse de l’inconnu (« mieux vaut être dans l’erreur que dans l’incertitude ») et au conflit intérieur. En établissant un lien de causalité entre deux événements indépendants, on a l’impression de les prévoir et de les contrôler, ce qui est rassurant.

En période de stress, l’individu a parfois besoin d’un élément auquel se raccrocher afin d’évacuer ses angoisses. La superstition peut être alors efficace. En augmentant le sentiment de contrôle sur les événements de sa vie et de confiance en soi, elle pourrait conduire à de meilleures performances.

En 2010, des psychologues allemands, Lysann Damisch et ses collègues de l’université de Cologne, ont mené une étude montrant que des participants chez qui une superstition positive avait été activée réussissaient mieux dans des tâches cognitives et motrices que des personnes chez qui aucun concept en rapport avec une superstition ne l’avait été [13]. Il semblerait donc que stimuler une superstition de chance mènerait à une meilleure performance grâce à l’activation de la croyance en ses capacités.

Pour conduire la première de ces expériences, l’équipe de L. Damisch a d’abord recruté 28 étudiants (12 hommes, 16 femmes) et leur a proposé un test de lancer de ballon. Chaque participant devait viser une cible dix fois. Lorsque les expérimentateurs tendaient le ballon en disant : « Voici votre ballon. Jusqu’ici, il a porté chance à tout le monde », les performances étaient en moyenne meilleures que lorsqu’ils disaient : « Voici le ballon que tout le monde utilise. »

Dans une deuxième expérience, 51 étudiantes ont été invitées à participer à un jeu d’adresse. Elles ont reçu un cube en plastique transparent contenant 36 petites boules qu’elles devaient placer aussi rapidement que possible dans 36 petits trous d’un plateau. Lorsqu’on disait aux participantes : « Je croise les doigts pour vous » plutôt qu’une phrase ne faisant pas appel à une superstition, elles exécutaient la tâche plus rapidement.

Dans une troisième expérience, les chercheurs ont recruté par téléphone 41 étudiants (8 hommes et 33 femmes) qui avaient un porte-bonheur personnel, pour passer une épreuve de mémoire sous forme d’un jeu. Ils ont demandé à certains d’entre eux d’apporter leur porte-bonheur et aux autres de venir sans. Les chercheurs voulaient vérifier si l’amélioration des performances était liée au sentiment d’efficacité dû à la présence du porte-bonheur. Grâce à un questionnaire, ils ont mesuré le sentiment que les participants avaient de leur propre efficacité. Les résultats obtenus ont confirmé qu’activer une superstition avec un porte-bonheur renforce la confiance des participants en euxmêmes et améliore leurs performances. S. Vyse a commenté ainsi l’expérience de L. Damisch et collaborateurs : « Dans cette expérience et dans une série d’expériences bien connues, Damisch a fourni des preuves scientifiques des avantages psychologiques de croire en la chance » [12].

Les chercheurs ont conclu de ces expériences que le fait qu’une pensée ou un comportement superstitieux conduise à une amélioration ultérieure des performances peut aider à expliquer la survivance de la superstition à travers différentes époques et différentes cultures [14]. En ce qui concerne les meilleures performances, les résultats suggèrent qu’elles pourraient résulter de la combinaison bien équilibrée entre les talents d’une personne, un solide entraînement et l’influence psychologique de son porte-bonheur. Cependant, qu’en serait-il d’une étude qui activerait une superstition négative ? N’aurait-il pas été intéressant de la mener avec autant de rigueur pour mesurer son impact sur les résultats ? Les chercheurs seraient-ils superstitieux ?

Reconnaissons que parfois, ce sont des remarques de bon sens qui se sont muées en superstitions comme, par exemple, ne pas marcher sous une échelle pour ne pas être écrasé par sa chute, éviter de casser un miroir pour ne pas se couper, ne pas ouvrir son parapluie à l’intérieur pour ne blesser personne, d’autant plus qu’il est rare qu’il pleuve dans la maison, à moins qu’il y ait une fuite dans le toit.

Toute la question est de savoir où faire sécher son parapluie !

Références


1 | King S, “A bad year if you fear Friday the 13th”, The New York Times, 12 avril 1984. Sur nytimes.com
2 | Les sceptiques du Québec, « La parskevidekatriaphobia », Dictionnaire sceptique, 23 août 2019. Sur sceptiques.qc.ca
3 | Bronner G, « La superstition : un service que seule la croyance peut rendre », in Superstitions : croyances et pratiques liées à la chance et à la malchance, PULM, 2011, 33-47.
4 | Institut Ipsos, « La superstition », actualités, 9 mai 1990.
5 | « Le vendredi 13, jour des Français superstitieux et des opérateurs de jeux  », Le Point, 13 janvier 2012. Sur lepoint.fr
6 | Ifop, « Les Français et la superstition », mai 2022.
7 | Renard JB, « Une phénoménographie de la superstition : l’épisode “Nick of Time” de la série The Twilight Zone (La Quatrième Dimension) », in Legros P, Renard J-B (dir) Superstitions : croyances et pratiques liées à la chance et à la malchance, PULM, 2011, 57-68.
8 | Matthews R, “Tumbling toast, Murphy’s law and the fundamental constants”, European Journal of Physics, 1995, 16 :172.
9 | Abrahams M, « La chute de la tartine beurrée », Futura Santé, 2015. Sur futura-sciences.com
10 | Wiseman R, “The luck factor : the scientific study of the lucky mind”, Skeptical Inquirer, 2003, 27 :1-5.
11 | Axelrad B, « Le test du gorille invisible », SPS n° 312, août 2015. Sur afis.org
12 | Vyse S, Believing in magic : the psychology of superstition, Oxford University Press, 2013.
13 | Damisch L et al., “Keep your fingers crossed ! How superstition improves performance”, Psychological Science, 2010, 21 :1014-20.
14 | Eluère M, Héas S, « Superstitions, cultures et sports, entre croyances et rationalisations : le cas exploratoire d’une équipe féminine professionnelle de volleyball en France », Les Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale, 2017, 1 :25-55.